Top 4 des choses à éviter lors d’une la location saisonnière

Top 4 des choses à éviter lors d’une la location saisonnière

La location saisonnière est très avantageuse sur bien des plans, mais elle comporte aussi des risques. La principale contrainte vient de la règlementation en vigueur dont le non-respect peut entraîner de sérieuses conséquences. Il existe également d’autres écueils qu’en tant que propriétaire, vous devez connaître avant de vous lancer dans cette aventure. Voici donc le top 5 des choses à éviter lors d’une location saisonnière.  

1- Ne pas faire un état des lieux

Les prémices de toute location saisonnière, c’est l’état des lieux. Obligatoire, il doit être précis et très clair. Vous ne devez rien laisser passer, même si la location est de très courte durée. Il est fortement recommandé de recourir au service d’un huissier de justice afin d’éviter tout désaccord. Cette formalité doit être faite avant l’entrée en location et à la sortie du locataire.

Si l’état des lieux est aussi important, c’est parce qu’il permet au propriétaire d’exiger du locataire qu’il supporte les dépenses découlant de la dégradation du bien. N’oubliez pas que la location saisonnière est avant tout une location de vacances. Votre bien doit non seulement rester attractif, mais en plus, il ne doit pas générer de surcoût pour rester rentable.

2- Ne pas établir et signer un contrat écrit

L’état des lieux fait partie intégrante du contrat de bail dans une location saisonnière. Alors, si vous avez pris la peine de le faire, autant établir un contrat écrit qui répertorie les obligations des deux parties. Avec la liberté qu’offre l’établissement d’un contrat de location saisonnière, c’est à vous d’en définir les conditions.

C’est ce document qui spécifie des informations telles que :

  • l’identité des deux parties (bailleur et locataire) ;
  • l’adresse du bien, sa capacité d’accueil et les conditions d’usage ;
  • les dates d’entrée et de sortie de location de même que le nombre de nuits ;
  • le coût de la location, la taxe de séjour et les charges ;
  • les modalités de paiement et les frais d’annulation ;
  • les conditions de sortie du logement, s’il y a désaccord sur l’état des lieux.

3- Ne pas demander de dépôt de garantie

Le dépôt d’une garantie dans le cadre d’une location saisonnière n’est pas obligatoire. Il n’est même pas nécessaire de l’exiger dès lors qu’un état des lieux est fait avant l’entrée en location.

Cependant, en tant que propriétaire, vous pouvez demander jusqu’à 25% du montant de la location. Cela vous met à l’abri des risques de chèque sans provision. Cela fait partie des risques encourus dans la location saisonnière. En plus, s’il n’y a pas eu d’état des lieux, la garantie peut servir à couvrir la réparation des dégradations effectuées par le locataire.

4- Ne pas souscrire à une assurance

Outre le dépôt de garantie, l’autre moyen de se prémunir contre les mauvaises surprises est de souscrire à une assurance. Pour le propriétaire comme pour le locataire, elle n’est pas obligatoire. Cependant, l’un comme l’autre, ils peuvent y souscrire pour se protéger.

Par le propriétaire

Le propriétaire peut souscrire à l’assurance en son nom ou au nom du locataire. Dans le premier cas, il est recommandé de demander une garantie « responsabilité spéciale villégiature » qui couvre les risques liés à la location de bien de tourisme meublé. Pour se protéger contre les risques liés au défaut d’entretien du logement, il y a la garantie « recours des locataires contre le propriétaire ».

Il peut aussi souscrire à l’assurance pour le compte du locataire « pour le compte de qui appartiendra » qui couvre les dommages causés par le locataire au bien ou à des tiers. La garantie « abandon de recours » qui couvre uniquement les dommages causés au bien.

Par le locataire

En tant que locataire, vous pouvez souscrire à une assurance « multirisques habitation », avec une clause de villégiature qui permet de garantir un meublé de tourisme. Dans le cas où l’assurance initiale ne comporte pas cette clause, vous avez deux choix :

  • soit insérer une garantie “villégiature” à votre contrat d’assurance habitation ;
  • soit souscrire à une assurance spécifique.

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